Et aujourd'hui ?
En 2016, que reste-t-il des cultures punks et hippies ?
Les hippies ont sans aucun doute marqué plus profondément la société que les punks.
La liberté sexuelle que défendait les hippies a permis en partie aux femmes d'aujourd'hui d'avoir accès à la contraception et à l'avortement.
Une autre valeur importante des hippies, le respect de la
nature est aujourd’hui une préoccupation majeure. Les éco-quartiers peuvent
aussi être vus comme la mise en œuvre de certaines propositions des hippies. L’association
Greenpeace fait aussi partie de l’héritage de ce mouvement.
En effet, cette ONGI(organisation non gouvernemental internationale) à été crée en 1971 pour empêcher des essais
nucléaires aux Etats-Unis. Le projet réussira et Greenpeace a perduré jusqu'à aujourd’hui
avec toujours pour but la protection de la nature.
Le style vestimentaire des hippies est de nos jours un vrai style: chemises à motifs ethniques, cheveux longs, tatouages orientaux, leggings aztèques...Comme le dit Coco Chanel "La mode se démode,le style jamais"
La musique a aussi perduré: la plupart des gens connaissent Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Pink Floyd ou encore les Doors mais sans forcement les apprécier.
Les réponses que nous avons recueillies avec notre sondage montrent que souvent les idées hippies attirent plus que celles des punks souvent jugées trop violentes.
De nos jours, il reste peu de choses des punks, ce mouvement n'a pas réellement marqué la société. On voit encore des individus arborant une crête et portant des Rangers mais l'importance de ce mouvement n'est plus la même. Ils sont plus considérés comme des marginaux ne voulant pas travailler.
La violence du mouvement y est sans doute pour beaucoup dans le rejet de ce mouvement par la majorité des personnes.
En revanche, le style punk fait vendre: il n'est pas rare de trouver en grande surface des t-shirts troués ou à l'effigie des Sex Pistols et des Clash et certains adolescents arborent le A de l'anarchie sur un sac à dos ou un pull sans en connaître réellement sa signification. La mode du punk chez les ados n'a plus grande chose en commun avec le mouvement punk des années 80.De plus la majorité des personnes ayant répondus au sondage pensent que le punk est mort et qu'il ne reste plus que de pâle copie, c'est à dire des personnes qui ne connaissent pas réellement la définition d’être un punk et qui de plus ne peuvent pas connaitre la raison de rejeter la société,puisqu'en 1970 la plupart des punks souffraient de la pauvreté et du mal de perdre leurs grands frères. Ils n'ont pas vraiment de raison "valable", c'est souvent pour se donner un style de rebelle.
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